Comment muscler la part d’optimisme en nous ?

Pas évident en cette période de confinement…. et pourtant… tâchons de voir comment il est important en cette période d’incertitude,  d’affûter, de muscler notre perception “du verre à moitié plein”. 

” Diane Borcard, spécialiste de l’optimisme à Bulle (Suisse), donne douze conseils qu’elle a testés elle-même, pour freiner le réflexe de la plainte, qui est assez naturel et répandu ….  Le contexte peut venir renforcer encore cette attitude. Ce projeter positivement est un sacré exercice….  Stimuler l’optimisme nécessite  un effort, un entrainement. Si nous y mettons du sens, cela renforce notre motivation. Il s’agit bien  d’une attention, d’une prise de conscience à développer,  pour re-programmer cette faculté à  mettre l’accent sur le nourrissant, le stimulant, le positif…. Developper l’attitude positive ne se décrète pas, cela s’expérimente, ce vit, s’entraine, se muscle. 

Savez-vous que durant notre enfance, nous entendons trente fois plus de mots négatifs que de positifs ou neutres ? C’est dire s’il est difficile de voir la vie en rose lorsqu’on est adulte… Le problème, c’est que « tant qu’on vit dans un brouillard de plaintes, de jugements, de critiques et de sarcasmes, la joie reste hors de portée », remarque Diane Borcard, qui a fondé à Bulle la Bebloom Academy, l’école de l’enthousiasme et de l’optimisme. Lorsqu’on désire échapper à cet état d’esprit morose, il est donc nécessaire de se reprogrammer. Un processus qui demande de la volonté et de la persévérance, mais que chacun peut effectuer, à son propre rythme.

IMPORTANT d’avoir conscience de ce mécanisme en particulier dans cette période particulièrement anxiogène.

Entrainer ses propres ressources, c’est aussi re-devenir acteur de sa vie, de ses choix, c’est développer sa capacité à moins subir les événements: en apprenant à faire un pas de coté, ne pas laisser le mécanisme du biais négatif prendre le dessus …. Tout un chemin…

12 conseils précieux, et 12 points communs avec les bienfaits que la pratique de la sophrologie régulière amène dans son quotidien.

(à revisiter dans cette période de confinement).

 

1) Être prêt(e) au changement !

Avant tout, il est essentiel de ressentir profondément le besoin de s’ouvrir à l’optimisme, à la projection positive. Cela donnera ensuite l’impulsion et la force nécessaire pour concrétiser cette envie – et donc, inévitablement, pour fonctionner différemment et se transformer.

2) Devenir son(sa) meilleur(e) ami(e)

Nul autre que vous ne vous connaît aussi bien que vous-même. Il s’agit donc de devenir votre meilleur(e) ami(e) en écoutant votre cœur, et de tout mettre en œuvre pour vous sentir bien, en n’hésitant pas à créer de nouvelles habitudes bienveillantes et qui correspondent à vos valeurs. « Car lorsqu’on se sent bien, on attire des expériences et rencontres agréables même à distance, et on rend les autres heureux », souligne Diane Borcard.

(la sophrologie est un moyen “d’entrer en amitié avec soi même”  )

 3) Surmonter les situations négatives , pas simple, nous sommes individuellement et collectivement dedans 

L’important est dorénavant d’en prendre acte, d’en accepter la réalité, de voir comment continuer à avancer, de mettre l’accent sur les choses nouvelles  mise en place, les ressources nouvelles que nous nous surprenons à adopter, et d’apprendre à se féliciter pour cela !

4) Instaurer une routine matinale

Rien de plus bénéfique que d’instaurer une mini-routine matinale : son temps ressourçant rien qu’à soi:  temps de calme, de lecture; temps  de pratique physique, temps de sophrologie, de méditation, de yoga;  petit déjeuner dans un endroit de la maison que l’on aime, à chacun de créer son moment idéal, puis de s’y tenir au quotidien. « Cela permet de se créer une petite bulle positive, qui apporte force et courage quel que soit ensuite le déroulement de la journée », explique l’experte.

5) Choisir ses mots

Petites piques et critiques font généralement partie de notre quotidien sans même qu’on le remarque. Il est bon d’en prendre conscience, et de faire en sorte de ne plus rien dire qu’on n’aimerait pas entendre. Et de favoriser les paroles positives et d’encouragement, qui font tellement de bien à soi-même et aux autres.

6) Avancer pas à pas

Retrouver votre optimisme vous semble ardu ? Inutile de vouloir tout changer d’un coup : avancez par étapes. « Même la personne la plus embourbée peut faire un pas vers la transformation ! Il est important d’être ouvert, de stocker toutes les informations qui se présentent, mais de mettre en place uniquement ce qui est facile à faire. », recommande la fondatrice de la Bebloom Academy.

7) Ancrer de nouvelles routines

Si certains vieux réflexes négatifs font de la résistance, ancrez une routine nouvelle et agréable grâce à la technique des 21 jours consécutifs : des études scientifiques prouvent en effet que mettre en place de nouveaux automatismes durant cette durée permet à notre cerveau de les intégrer définitivement. Selon le challenge que cela représente, il faut néanmoins parfois bien plus de 21 jours pour ancrer la nouvelle habitude. Ce moment de confinement “forcé” nous donne cette occasion…

8) Pratiquer la gratitude

Faire preuve de gratitude permet aussi de se programmer positivement : c’est une chance de pouvoir vivre chaque matin un nouveau jour, de prendre une douche, d’avoir des amis, etc. Relativiser et les petits bonheurs quotidiens auxquels on ne prête pas attention. Certaines choses simples prennent subitement toute leur valeur!

9) Se distancier des mauvaises nouvelles

Diane Borcard conseille aussi de se distancier des mauvaises nouvelles. Prendre juste le nécessaire,  et veiller à ne pas s’installer dans un bain d’informations qui viennent saturer, imbiber nos pensées, et viennent même  altérer la prise de recul et notre propre sens critique. Le fait de volontairement prendre une juste distance apporte au cerveau un repos bénéfique voir nécessaire en période de crise.

10) Apprendre à donner, recevoir et demander

Devenir optimiste, c’est également apprendre à donner juste – c’est-à-dire aussi savoir dire « non » quand cela est nécessaire… à recevoir et à demander. Lorsqu’on demande un service à une personne que cela valorise, cela nous enlève un grand poids et l’autre est ravi de nous aider. Chacun est donc gagnant. Il s’agit surtout également de ne pas s’oublier, de verbaliser se besoin à son temps de calme, sans être dérangé-e. Son moment à soi, dans ce temps et cet espace où nous sommes forcés aussi pour beaucoup à la promiscuité. Et même si nous sommes seul-e , nous pouvons décider de couper le téléphone 1 h  pour s’adonner à son activité ressourçante pour vivre pleinement ce temps pour soi.

11) Adopter définitivement le sourire

L’accessoire indispensable à une belle journée positive ? Le sourire, dont l’experte conseille de “s’habiller” y compris chez soi. C’est souvent un bon moyen de se remonter le moral. Le cerveau ne fait pas la différence entre un sourire pour quelque chose  de réel ou un sourire initié volontairement…. Amener volontairement un sourire est une expérience que nous faisons régulièrement en sophrologie et qui est une belle re-découverte.

12) Faire chaque jour une découverte

La routine, que c’est ennuyeux ! Cette période nous oblige à sortir de notre zone de confort et installer quelque chose de nouveau dans notre quotidien, qui pourra perdurer dans l’aprés….

 

Source : https://www.migrosmagazine.ch/arreter-de-se-plaindre

Une autre  association et un site inspirant je trouve :

La Ligue des Optimistes de France est une association qui s’est donné pour mission de promouvoir l’optimisme et l’enthousiasme dans tous les domaines de la vie, privée ou publique, économique, culturelle ou sociale. L’optimisme est une attitude mentale qui aide à appréhender la vie d’une manière positive et active, autour de quelques convictions fondamentales :

  • Le monde à venir est fait avant tout de possibles favorables et d’opportunités à saisir
  • Face à tout problème, l’intelligence créatrice des hommes trouvera toujours une solution
  • En toutes circonstances, l’utilisation de nos forces ouvre davantage de possibilités que la lutte contre nos faiblesses
  • Face à l’inconnu, on a toujours le contrôle sur quelque chose, ne serait-ce que sur nos propres pensées.

France Roque, présidente