Journée mondiale de la maladie de Parkinson
A l’occasion de cette journée de mobilisation, l’association départementale des personnes confrontées à la maladie de Parkinson (APCA – Côtes d’Armor) se mobilise.
Ce temps d’échange est destiné bien sur aux personnes malades et aux personnes qui les accompagnent au quotidien, mais également à tous les personnels de santé souhaitant échanger et mieux comprendre cette maladie au travers des témoignages et des interventions croisées.
Le Docteur MASSENGO, chef du service Neurologie de l’Hôpital de Lannion
“La maladie de PARKINSON”
Corinne VERMILLARD, sophrologue basée à La Roche Derrien. Accompagnant des personnes atteintes de cette maladie, j’interviendrai sur le thème: “La sophrologie, une alliée pour mieux vivre les symptômes”
Docteur Isabelle PASDELOUP, responsable de l’Hôpital de Jour de Treguier “Nutrition adaptée à la maladie de Parkinson”
SAMEDI 1er AVRIL
HEURE: de 13H30 à 17h
LIEU : salle Polyvalente de Pommerit-Jaudy
ENTREE LIBRE
INFORMATION au 06 81 21 84 26 ou 02 96 23 99 76
adresse de l’association : parkinson22@orange.fr
en quoi la sophrologie apporte t-elle une aide précieuse et complémentaire?
Lire l’article complet paru dans la revue “SOPHROLOGIE- Pratiques et perceptives” en cliquant ici : Article Sophrologie Parkinson
Sur l’expérience conduite au CHU de Rennes, par le docteur Marc VERIN et la sophrologue spécialisée Christel Neumager
En savoir plus:
“La maladie de Parkinson est une maladie dégénérative et évolutive qui entraine une absence ou une diminution de la sécrétion de la Dopamine.
La dopamine est une substance chimique, appelée hormone de la récompense, c’est elle qui nous procure une sensation de satisfaction.
C’est un neurotransmetteur, son rôle est de transmettre l’information d’un neurone à l’autre, de sécréter la prolactine, de contrôler les mouvements du corps, de réguler la tension artérielle.
La dopamine joue un rôle et intervient dans les fonctions motrices, dans la motivation, dans le comportement, dans le sommeil, la mémorisation, dans les processus mentaux tels que le langage, l’apprentissage, la perception…
Que se passe-t-il si la sécrétion de la dopamine diminue ou est absente ?
Cette diminution de dopamine entraîne des désordres moteurs tels que : tremblements, rigidité musculaire, ralentissement des mouvements ou difficulté à démarrer le mouvement, difficulté dans la finesse du mouvement et lenteur inégale dans les mouvements.
Quelle aide la sophrologie peut-elle apporter ?
Propos extrait du témoignage et article de Anne Houyet infirmière pédiatrique, Master Sophrologue Caycédien® et chargée de cours à l’Académie de Belgique et du Luxembourg :
” J’ai pu me rendre compte que les personnes qui venaient en consultation avaient des demandes, des attentes différentes en fonction de leur atteinte physique, morale, psychologique…
Le consultant est en souffrance car il doit faire son deuil par rapport à sa vie d’avant.
Il traverse alors différentes étapes : état de choc à l’annonce du diagnostique, déni, colère, tristesse, résignation, acceptation puis reconstruction.
Tous ces passages le déstabilisent voire le culpabilisent.
La sophrologie va lui permettre de s’ancrer, de reprendre des repères, d’apprivoiser des capacités qui lui étaient jusque là inconnues.
L’apprentissage d’une respiration abdominale engendre recentrage, libération des tensions, découvertes de sensations nouvelles.
La sophrologie s’adapte toujours à la personne, d’où l’importance d’une bonne anamnèse en début de séance.
Il arrive, en fonction du stade de la maladie que la personne passe d’un état « ON » à un état « Off », ne sachant alors plus avancer, s’asseoir ou se lever.
Une fois encore, la sophrologie sera une aide précieuse pour « relancer » le mouvement.
On sait également que dans toutes maladies, les émotions sont fluctuantes et jouent un rôle sur l’état physique et mental.
Quand le moral n’est pas « au beau fixe », le corps n’est pas soutenu et inversement.
Faire le plein d’énergie lors des séances, se redécouvrir autrement, installer une forme d’équilibre, laisser la confiance refaire surface, c’est se donner les garanties d’un mieux-être”.
Les accompagnements sont généralement personnalisés
séance individuelle au cabinet de La Roche Derrien
et peuvent également s’envisager en petit groupe à la demande d’association de malades, ou dans les établissements spécialisés
Une attention particulière est spécialement accordée aux personnes qui accompagnent les malades au quotidien: les aidants. Eux aussi, ont besoin de soutien, de trouver des ressources pour “ne pas s’oublier” , et adapter leur investissement de manière juste, sans s’épuiser.