“La maladie de Parkinson en scène” – Débat et échanges – Pommerit Jaudy

L’association Parkinson des Côtes d’Armor,  invite la compagnie QUIDAM théâtre, spécialisée pour enclencher la réflexion et l’échange sur des thèmes délicats comme celui qui touche les personnes atteintes de cette maladie et aussi leurs proches.

“PARKINSON mis en scène” donnera lieu à un débat avec vous et plusieurs professionnels de santé. Voir la présentation ici: presentation

Je serai également  présente pour répondre à vos questions éventuelles.

rendez vous – DIMANCHE 04 FEVRIER 2018  de 14h à 16h  – LIEU : salle  Polyvalente de Pommerit-Jaudy ENTREE LIBRE

APCA : INFORMATION au 02 96 23 99 76 

En savoir plus sur Parkinson et Sophrologie :

en quoi la sophrologie apporte t-elle une aide précieuse et complémentaire?

Lire l’article complet paru dans la revue « SOPHROLOGIE- Pratiques et perceptives » en cliquant ici : Article Sophrologie Parkinson

Sur l’expérience conduite au CHU de Rennes, par le docteur Marc VERIN et la sophrologue spécialisée Christel Neumager

PARKINSON et sophrologie- Christel NEUMAGER et Marc VERIN - Article-expérience CHU Rennes

En savoir plus:

« La maladie de Parkinson est une maladie dégénérative et évolutive qui entraine une absence ou une diminution de la sécrétion de la Dopamine.

La dopamine est une substance chimique, appelée hormone de la récompense, c’est elle qui nous procure une sensation de satisfaction.

C’est un neurotransmetteur, son rôle est de transmettre l’information d’un neurone à l’autre, de sécréter la prolactine, de contrôler les mouvements du corps, de réguler la tension artérielle.
La dopamine joue un rôle et intervient dans les fonctions motrices, dans la motivation, dans le comportement, dans le sommeil, la mémorisation, dans les processus mentaux tels que le langage, l’apprentissage, la perception…

 

Que se passe-t-il si la sécrétion de la dopamine diminue ou est absente ?
Cette diminution de dopamine entraîne des désordres moteurs tels que : tremblements, rigidité musculaire, ralentissement des mouvements ou difficulté à démarrer le mouvement, difficulté dans la finesse du mouvement et lenteur inégale dans les mouvements.

 

 

 

 

 

Quelle aide la sophrologie peut-elle apporter ?

Propos extrait du témoignage et article de Anne Houyet infirmière pédiatrique, Master Sophrologue Caycédien® et chargée de cours à l’Académie de Belgique et du Luxembourg :

» J’ai pu me rendre compte que les personnes qui venaient en consultation avaient des demandes, des attentes différentes en fonction de leur atteinte physique, morale, psychologique…
Le consultant est en souffrance car il doit faire son deuil par rapport à sa vie d’avant.
Il traverse alors différentes étapes : état de choc à l’annonce du diagnostique, déni, colère, tristesse, résignation, acceptation puis reconstruction.
Tous ces passages le déstabilisent voire le culpabilisent.

La sophrologie va lui permettre de s’ancrer, de reprendre des repères, d’apprivoiser des capacités qui lui étaient jusque là inconnues.
L’apprentissage d’une respiration abdominale engendre recentrage, libération des tensions, découvertes de sensations nouvelles.
La sophrologie s’adapte toujours à la personne, d’où l’importance d’une bonne anamnèse en début de séance.
Il arrive, en fonction du stade de la maladie que la personne passe d’un état « ON » à un état « Off », ne sachant alors plus avancer, s’asseoir ou se lever.
Une fois encore, la sophrologie sera une aide précieuse pour « relancer » le mouvement.
On sait également que dans toutes maladies, les émotions sont fluctuantes et jouent un rôle sur l’état physique et mental.
Quand le moral n’est pas « au beau fixe », le corps n’est pas soutenu et inversement.
Faire le plein d’énergie lors des séances, se redécouvrir autrement, installer une forme d’équilibre, laisser la confiance refaire surface, c’est se donner les garanties d’un mieux-être ».

 

Les accompagnements sont généralement personnalisés

 

séance individuelle au cabinet de La Roche Derrien

et peuvent également s’envisager en petit groupe à la demande d’association de malades, ou dans les établissements spécialisés

Une attention particulière est spécialement accordée aux personnes qui accompagnent les malades au quotidien: les aidants. Eux aussi, ont besoin de soutien, de trouver des ressources pour « ne pas s’oublier » , et adapter leur investissement de manière  juste, sans s’épuiser.