Les trois étapes d’adaptation au stress

Le « STRESS » est le terme utilisé aujourd’hui pour évoquer la « tourmente de la vie ». C’ est également « la réponse spécifique de l’organisme à toute sollicitation ». Définition du Docteur Hans Selye, qui a rendu ce terme de « stress » populaire dans les année 50.

LES TROIS ETAPES D’ADAPTATION AU STRESS

C’est ce même médecin qui a décrit pour la première fois le syndrome général d’adaptation en 3 étapes ; le phénomène d’adaptation d’un individu soumis à un facteur stressant.

  • La phase d’alarme.

C’est une réaction immédiate d’urgence, qui permet de mobiliser rapidement se propres ressources. « C’est la première réaction du corps en face d’une agression ; en somme, une sorte de mobilisation des forces défensives de l’organisme ». C’est une réaction de survie.

  • La phase de résistance :arbre-serenite-sophrologie-stress-corinne-vermillard-lannion-la roche Derrien

Elle s’installe dans les facteurs stressants se prolongent, perturent. C’est un ensemble de réponses biologiques qui permettent à la personne d’endurer la situation difficile, l’épreuve dans le temps.

  • La phase d’épuisement :

Elle arrive quand les capacités d’adaptation sont totalement dépassées. C’est là que survient ce que l’on appelle l’épuisement ou « burn out » (dans le cadre d’un épuisement au travail ).

 

3 étapes du stress- corinne-vermillard-sophrologue

A travers ce mécanisme, qui le plus souvent oscille entre la phase 1 et 2 (heureusement !) ce médecin et chercheur avance l’aspect le plus intéressant du stress : grâce à ce phénomène les organismes sont capables de maintenir leur santé et même la vie elle même, face à une menace, un traumatisme ou un changement ! Le stress fait partie intégrante et naturellement de la vie et ne peut être évité … Il nous permet de nous adapter aux changements, aux événements de la vie.

Encore faut il que nous soyons en mesure d’adapter correctement les réponses au changement et à la pression.

Quand l’adaptation est inadéquate, déréglée, excessive, c’est là que le stress devient mauvais, et qu’il peut nous entrainer vers la dépression, la maladie…

 

 La gestion du stress commence par la prise de conscience de ce mécanisme, et de la mise en lumière de l’ensemble de nos propres ressources existantes et mobilisables. Le stress est à mettre directement en lien avec la perception que l’on a de ses propres capacités à y faire face.

La sophrologie contribue aussi à la mise en lumière de ses propres ressources mobilisables.

J’accompagne dans une démarche individuelle ou bien en petit groupe en adaptant des séances spécifiques à ces besoins de gestion du stress.

A bientôt

Corinne Vermillard, sophrologue

Espace sophrologie de La ROCHE DERRIEN